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Les interventions

Le CUID est, non seulement, une association mais aussi un cours dans le but de s'intéresser aux problématiques de l'Europe. Un créneau de 2h par semaine nous a été réservé dans notre emploi du temps. Ce cours s'articule de façon variée chaque semaine. Nous avons l'habitude de réaliser un point actualité de l'Europe. Suite à cela, en fonction des semaines, nous avons eu la chance de recevoir des intervenants provenant de milieux différents.

Vous trouverez donc, ici, le résumé des interventions auxquelles nous avons eu la chance de participer, classées des plus anciennes au plus récentes.

13 - Octobre 2021

Festival Sens Interdit

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Le festival Sens Interdit est un festival de théâtre engagé qui s’est déroulé sur Lyon pour la 7ème édition consécutive du 13 au 30 octobre 2021. L’objectif de ce festival est d’inviter des artistes provenant du monde entier afin de les laisser s’exprimer, à travers leurs pièces, sur les enjeux politiques et environnementaux. 

Cette année, 24 spectacles sur 64 représentations de ce théâtre dit “d’urgence” étaient planifiés dans 26 salles différentes avec environ 40 à 50% des places occupées. Le festival a en effet rencontré de nombreuses difficultés à cause de la crise sanitaire : 25% des spectacles ont été annulés et les artistes étrangers ont dû subir une quarantaine lors de leur arrivée en France en chambres individuelles, ainsi que des vaccinations et des tests dans des situations difficiles qui les ont empêchés de répéter dans de bonnes conditions. 

Le CUID a ainsi assisté à 4 pièces au total : “Space Invaders” qui se déroule sous la dictature chilienne, “De ce côté” mettant en scène un congolais qui raconte son exil du théâtre, “Traverses” durant laquelle des reportages ont été projetés sur le fin de la guerre En Syrie et au Liban, et “Le Bonheur” de Tatiana Frolova sur la liberté d’expression en Russie actuellement. 

Pour plus d’informations sur ces pièces, vous pouvez consulter le site du festival : https://www.sensinterdits.org/

22 - Octobre 2021

Visionnage d’un ancien film du CUID sur la Russie 

Ce film correspond au reportage effectué par le CUID en 2018 lors du voyage en Russie. Le principal thème abordé est alors la divergence d’opinion notamment à travers les générations concernant l’état de la Russie actuelle. En effet, les plus jeunes ne se sentent pas à leur place, tandis que la majorité de la population reste attachée à la Russie des années 80-90. 

A partir des années 90, le pays a connu deux grosses faillites en 2 ans dont celle de l’été 1998. Boris Eltsine, alors président de la Russie, ne faisait que très peu de choses pour son pays et l’arrivée de Poutine au pouvoir en 1999 marque un retour à la stabilité. Cependant, depuis 2010, Poutine commence à être très critiqué, notamment par rapport à sa politique économique : “Le pays avance au ralenti” selon les mots de l’intervenante Yulia professeur de russe  à l’INSA de Lyon. 

A cette période a été également décerné le prix Sakharov par le Parlement européen qui existe depuis 1988.

Il est donné à une personne / organisation qui dans l’année a combattu pour la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il a une valeur symbolique, prouve l’indissolubilité des droits de l’homme dans le monde. Le 21 octobre 2021, il est remporté par Alexeï Novalny qui est un avocat et militant politique russe, fondateur de la Fondation Anti-Corruption. En août 2020, il est empoisonné et est transféré en soins intensifs en Allemagne. Il revient ensuite en Russie où il est condamné à 2 ans et demi de prison et est placé en détention dans un camp de travail. Il est actuellement interné en Russie et menacé de mort. Le Parlement européen et les pays occidentaux demandent à ce qu’il soit libéré et dénoncent les harcèlements des médias et autorités russes envers les oppositions. Son engagement à être retourné en Russie (manière de s’opposer à Poutine de nouveau) a été récompensé par l’UE avec le prix Sakharov.

10 - Décembre 2021

Rencontre avec les avocats de l’association TIBERIUS CLAUDIUS 

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Au cours de cette séance, nous avons accueilli trois membres de l’association Tiberius Claudius : Bruno Simon, sociologue et président de l'association, Marie-Noëlle Frery, avocate spécialisée dans les droits des étrangers en France, et Marion Huissoud-Gachet, juriste. L'association Tiberius Claudius existe sur Lyon depuis 1995 et a pour but d’agir en justice pour le droit des étrangers. La cour d’asile étant la cour française où le plus de refus sont enregistrés (plus de 33%)
Nous nous sommes principalement intéressés au thème de l’asile. L’objectif était de montrer l’énorme difficulté pour les demandeurs d’asile d’effectuer de telles démarches, face aux délais très courts par exemple (30 jours pour faire appel !). De plus, il est aussi nécessaire de déposer un récit sur les raisons de la demande d’asile, et ceux-ci doivent être rédigés en français, ce qui pose directement des problèmes de traduction mais également d’atteinte à la sensibilité des personnes qui n’ont pas accès aux soins médicaux et psychologiques adaptés. L’association s’occupe ainsi principalement de dégager des moyens financiers suffisants pour subvenir aux soins et aux démarches juridiques. 
En lien avec notre voyage, nous nous intéresserons ainsi aux réfugiés de la guerre des Balkans notamment.

07 - Janvier 2022

Reportage radiographique sur la Serbie

Sur France inter, nous avons écouté un reportage radiophonique intitulé « La Terre au carré » sur un mouvement de protestation qui prend de l’ampleur en Serbie actuellement mais qui concerne également l'Europe entière. Ce moment de protestation est causé par un grand projet centré sur l’exploitation de lithium, porté par une entreprise australienne, qui entraîne des impacts importants sur l'environnement et les populations aux alentours.

Ainsi, depuis 2015, le géant australien Rio Tinto a pour projet de construire une mine de lithium sur les terres agricoles de la région de Jadar dans l’Ouest de la Serbie, dans le but de fournir à l’Europe des batteries pour produire un million de voitures électriques par an. Cela permettrait ainsi à la Serbie de devenir un hub d’énergie verte. Cependant, la plupart des serbes est contre la mise en place de ce projet pour des raisons environnementales et sociales notamment, bien que le projet se soit accéléré depuis 2020. Le président serbe Aleksandar Vučić s’est focalisé sur 2 lois : l’expropriation sous 5 jours et la saisie des biens, et désamorcer le recours au référendum mais celle-ci ont été abandonnées devant l’ampleur des manifestations.

Ces manifestations de grande ampleur s’expliquent majoritairement par un « ras le bol » commun à toute la population vis-à-vis de la destruction de l’environnement et des paysages serbes qui sont mis à profit « soi-disant » de l’économie du pays. D’autres pensent également que la Serbie sert de cobaye pour que d’autres pays réussissent cette transition énergétique. En outre, les militants sont convaincus qu’il existe d’autres moyens de moins consommer l’énergie tout simplement, malheureusement les grandes entreprises ne veulent pas écouter et communiquer, étant donné que ce qui les intéressent financièrement sont le profit et le capital. Les militants mettent ainsi en avant une valorisation de la vallée autre en s’appuyant sur l’agriculture et l’élevage qui rapportent 80 millions par an sans atteinte à la biodiversité et sans création de décharges toxiques. 

Enfin, 95 pourcents des gens n’ont pas les moyens de conduire des voitures électriques en Serbie, il est donc absurde de construire un projet qui ne bénéficiera en rien à la population.

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